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1952

LA PREMIÈRE CONSTELLATION

Avec son nom inspiré des huit étoiles qui frappent son blason, la Constellation voit le jour en 1952. Sa construction de haute qualité et sa précision infaillible sont telles que la Constellation est rapidement baptisée « la montre suisse ».

Les huit étoiles du médaillon de la Constellation représentent les huit records de précision battus par OMEGA lors des concours d’observatoire de Kew-Teddington et de Genève au milieu du XXe siècle. Réunies sur une gravure emblématique illustrant également le dôme de l’observatoire, elles rendent aussi hommage à la précision incroyable de la Constellation, d'hier comme aujourd’hui.

Le premier modèle de la collection OMEGA Constellation
L’insigne de la Constellation sur la coupole de l’observatoire de Genève
1955

LA PREMIÈRE LADYMATIC

La Ladymatic, la première montre-bracelet automatique pour femme signée OMEGA, rencontre un franc succès dès son lancement en 1955. Révolutionnaire, elle associe taille compacte et design élégant. Son mouvement, qui a réussi haut la main tous les tests de la certification chronomètre, devient le plus petit calibre à remontage automatique et à rotor certifié chronomètre avec mention.

La première Ladymatic en or
La version acier de la Ladymatic
1956

16 décembre, arrivée

VOL TEST AU-DESSUS DU PÔLE NORD

En plein hiver, les techniciens OMEGA font subir à la Seamaster un test extrême en conditions réelles : elle fait le voyage entre Amsterdam et le Canada par la route polaire, accrochée à la carlingue du vol 302 de la compagnie Canadian Pacific Airways. À l’issue de près de neuf heures d’exposition ininterrompue aux éléments, la Seamaster est examinée par le capitaine, les mécaniciens et les agents de l’aéroport, qui notent « le parfait état de marche et l’exactitude de l’heure donnée par la montre ».

La montre Seamaster accrochée au fuselage d’un avion
1956

26 janvier – 5 février

CORTINA D’AMPEZZO

Dans l’épreuve du slalom géant aux Jeux Olympiques, le vainqueur bat le médaillé d’argent avec une telle avance (6,2 secondes !) qu’il est convaincu que le chronomètre est défaillant. Ce résultat, bel et bien confirmé par OMEGA, devient la victoire la plus large jamais obtenue dans l’histoire de cette épreuve.

Affiche pour les Jeux Olympiques d’hiver de 1956 à Cortina d’Ampezzo
1956

22 novembre – 8 décembre

OMEGA À L’AUTRE BOUT DU MONDE

Pour rejoindre Melbourne à temps pour les Jeux Olympiques, OMEGA envoie ses 2 475 kg d’équipement par bateau. Les 42 caisses quittent l’Europe en août pour atteindre l’Australie en novembre. Assurées à hauteur d’un million de francs suisses, elles contiennent de nombreux systèmes sophistiqués, comme le nouveau chronomètre Swim Eight-O-Matic Timer, un appareil semi-automatique permettant de départager les nageurs même quand le résultat est très serré.

Affiche pour les Jeux Olympiques de 1956 à Melbourne
La flamme olympique à Melbourne en 1956
1957

TROIS LÉGENDES SONT NÉES

En 1957, OMEGA présente sa gamme « Professional ». Cette ligne se compose de trois montres destinées à devenir des légendes à part entière : la Speedmaster, la Seamaster 300 et la Railmaster.

La Speedmaster deviendra une pionnière de l’exploration spatiale aux côtés de la NASA sous le nom de « Moonwatch ». La Seamaster 300 ouvre une nouvelle ère de découvertes sous-marines, tandis que la Railmaster est la toute première montre grand public OMEGA capable de résister à des champs magnétiques de 1 000 gauss, devenant ainsi le symbole intemporel de la précision.

Les montres professionnelles OMEGA lancées en 1957 : la Speedmaster, la Seamaster 300 et la Railmaster
1960

25 août – 11 septembre

VILLE ÉTERNELLE, NOUVELLES TECHNOLOGIES

Rome, la ville éternelle, est le décor exceptionnel des Jeux Olympiques de 1960. Pour la première fois, l’édition est retransmise à la télévision et les résultats affichés sur de larges panneaux électroniques. Avec l’explosion du nombre de chronographes utilisés, OMEGA triple le nombre de techniciens appelés en renfort pour les Jeux. Le chronométrage de précision joue notamment un rôle crucial lors de l’épreuve du 100 mètres, dans laquelle l’écart entre les deux premiers est de seulement 0,01 seconde.

Affiche pour les Jeux Olympiques de 1960 à Rome
Le stade rempli des Jeux Olympiques de 1960 à Rome
1960

POUR UN FUTUR PRÉSIDENT

Avant les élections présidentielles de 1960, le sénateur John F. Kennedy reçoit des mains de son ami Grant Stockdale, une montre OMEGA Slimline gravée d’une phrase prémonitoire. Suite à sa victoire, Kennedy porte la montre lors de son investiture le 20 janvier 1961.

La Slimline de Kennedy peut aujourd’hui être admirée au Musée OMEGA de Bienne, en Suisse. Ce que l’on sait moins, c’est que Jackie Kennedy a écrit de nombreuses lettres dans lesquelles elle décrit son admiration pour la montre OMEGA de son mari.

La montre OMEGA Slimline ayant appartenu à John F. Kennedy
Le fond gravé de la montre OMEGA de John F. Kennedy
1962

3 octobre

PREMIÈRE SPEEDMASTER DANS L’ESPACE

Près de deux ans et demi avant que l'OMEGA Speedmaster ne soit approuvée par la NASA pour toutes ses missions habitées, l’astronaute Wally Schirra porte son chronographe Speedmaster personnel dans l’espace lors de la mission Mercury Sigma 7. Wally franchit une nouvelle frontière en effectuant six fois le tour de la Terre au cours d’une mission de 9 heures, 13 minutes et 11 secondes.

Au fil de l’avancée des programmes Gemini et Apollo, Schirra enregistre un total de 295 heures dans l’espace. À chacune de ses missions, il est accompagné de sa montre OMEGA Speedmaster.

L’OMEGA Speedmaster portée dans l’espace par Wally Schirra
1965

1er mars

LA SPEEDMASTER, TESTÉE ET APPROUVÉE PAR LA NASA

Dans le cadre du développement du programme spatial, OMEGA est l’une des quatre marques horlogères invitées à envoyer leurs créations à la NASA. Les chronographes sont soumis à très rude épreuve lors de tests exigeants conçus spécialement par l’agence spatiale. Seule une montre survit et obtient une certification pour toutes les missions spatiales habitées et activités extravéhiculaires de la NASA : l'OMEGA Speedmaster.

Près d’un demi-siècle plus tard, la Speedmaster Professional reste la seule montre certifiée par la NASA et les autres agences spatiales internationales pour leurs activités extravéhiculaires. La Maison OMEGA est fière du rôle important que la précision et la fiabilité de sa Speedmaster ont joué dans l’histoire de l’exploration spatiale.

La montre OMEGA Speedmaster certifiée par la NASA pour ses missions habitées
Un ingénieur de la NASA teste une montre Speedmaster
Les laboratoires de la navette Gemini
Une OMEGA Speedmaster en plein test
1967

22 juillet, première utilisation officielle

LES PREMIÈRES PLAQUES DE TOUCHE

Bien déterminée à perfectionner ses systèmes de chronométrage pour une nouvelle génération d’athlètes, la Maison OMEGA dévoile les toutes premières plaques de touche pour la natation lors des jeux panaméricains de 1967. Cette technologie améliore considérablement la précision des résultats en permettant aux nageurs d’interrompre eux-mêmes le chronomètre.

Auparavant, les arbitres devaient noter le moment où chaque nageur touchait le mur de la piscine. Les imprécisions et les désaccords étaient fréquents car il y avait souvent jusqu’à trois juges par ligne d’eau, tous équipés d’un chronographe, qui enregistraient des résultats contraires. Les plaques de touche permettent de résoudre ce problème et sont utilisées dans toutes les éditions des JO d’été depuis 1968.

Les plaques de touches OMEGA pour les épreuves de natation des jeux panaméricains en 1967
1967

LA NAISSANCE DE LA DE VILLE

En 1967, OMEGA supprime la mention « Seamaster » du nom de la De Ville pour en faire une famille de montres à part entière. Lors de son lancement, la De Ville attire l’attention du monde entier grâce à ses mouvements signés OMEGA, mais aussi ses finitions et son design exceptionnels. Plus épurée, plus mince et plus variée, la collection séduit immédiatement le public par son raffinement.

Depuis, la beauté intemporelle de la De Ville n’a rien perdu de son charme. À l’intérieur, elle est restée tout aussi impressionnante. Aujourd’hui, les montres De Ville mettent elles aussi en valeur les innovations technologiques avant-gardistes d’OMEGA.

Avant de la montre automatique OMEGA De Ville
De Ville logo « Chicago Skyline », 1980
1968

12 – 27 octobre

LE GRAND SAUT

C’est à Mexico que l’on utilise pour la première fois le chronométrage électronique dans toutes les épreuves des Jeux Olympiques. Ceux qui assistent à la finale du saut en longueur se souviendront longtemps de cet exploit : avec 8,9 mètres, le médaillé d’or bat le précédent record de 55 cm et électrise le stade olympique. Aujourd’hui encore, 40 ans plus tard, il reste invaincu.

Vue du stade des Jeux Olympiques de 1968 à Mexico
Affiche pour les Jeux Olympiques de 1968 à Mexico
1969

21 juillet

LE PREMIER VOYAGE SUR LA LUNE

Le moment qui a changé le cours de l’histoire : le 21 juillet 1969 à 02:56 GMT, l’Homme marche sur la Lune pour la toute première fois. Chaque astronaute est alors équipé d'une OMEGA Speedmaster Professional.

Choisie par la NASA en 1965 pour toutes ses missions spatiales habitées et activités extravéhiculaires, la Speedmaster fait partie intégrante du kit officiel remis aux astronautes. Après la mission Apollo 11, elle est rebaptisée « Moonwatch », la montre de la Lune.

La première sortie sur la Lune dure au total deux heures et demie, pendant lesquelles les astronautes réunissent des échantillons du sol lunaire et réalisent des expériences. Dix autres astronautes vont marcher dans leurs pas au cours des trois années suivantes, et chacun portera une montre OMEGA Speedmaster au poignet, attachée par-dessus sa combinaison à l’aide d’un bracelet en Velcro.

Buzz Aldrin dans le cockpit du module lunaire avec son OMEGA Speedmaster
Chronographe Speedmaster Moonwatch Professional 42 mmChronographe Speedmaster Moonwatch Professional 42 mm
L’empreinte historique laissée par l’Homme lors de son premier voyage sur la Lune
1969

À BORD DU PREMIER CONCORDE

En 1969, un nouvel avion est dévoilé : le Concorde SST, l’avion du futur. Lors du programme de tests, le pilotage de cet avion supersonique requiert une précision extrême. Intégrés aux panneaux du cockpit du prototype, neuf instruments OMEGA mesurent le temps.

Après les tests réussis du Concorde, les instruments OMEGA deviennent des composants standard de plusieurs modèles du Concorde jusqu’à la mise hors-service de l’appareil en 2003. De nombreux membres d’équipage du Concorde portent également une montre OMEGA pour toujours avoir l’heure sous les yeux. Parmi eux, le capitaine John Hackett, première personne à piloter un Concorde lors d’un vol transatlantique, porte l'OMEGA Speedmaster qualifiée par la NASA pour ses missions spatiales habitées.

La montre de John Hackett est exposée au Musée OMEGA
Les instruments OMEGA dans le cockpit du Concorde
Les instruments de mesure du temps OMEGA utilisés à bord du Concorde
1970

17 avril, atterrissage

13 PORTE-BONHEUR

Le 11 avril à 13 h 13, heure de Houston, Apollo 13 décolle à destination de la Lune. Suite à l’explosion catastrophique d’un réservoir d’oxygène, l’équipage se retrouve en panne dans l’espace avec un minimum de réserves. Heureusement, ils sont équipés de montres OMEGA Speedmaster.

Parmi les nombreux défis à relever par les astronautes se trouve notamment la mise à feu manuelle d’un moteur servant à aligner correctement la navette endommagée pour sa rentrée dans l’atmosphère terrestre. À l’aide de leurs Speedmaster, les membres de l’équipage parviennent à déclencher à temps la mise à feu de 14 secondes qui leur permet de revenir sains et saufs sur Terre le 17 avril, 142 heures et 54 minutes après le décollage.

« ALLO HOUSTON, NOUS AVONS UN PROBLÈME. » En réalité, Apollo 13 a plusieurs problèmes, tous très graves.
L’équipage se réfugie dans le minuscule module lunaire Aquarius pour fuir le module de commande endommagé et économiser du carburant. Ils fabriquent un filtre de fortune pour absorber le surplus de dioxyde de carbone.
Les astronautes d’Apollo 13 en combinaison spatiale
Atterrissage de la capsule d’Apollo 13
1970

5 octobre

Le Silver Snoopy Award

Pour remercier la Maison de son rôle dans la « réussite de ses missions spatiales habitées » et le sauvetage des membres de la mission Apollo 13, la NASA décerne à OMEGA un « Silver Snoopy Award » en 1970. Cette broche en argent massif accompagnée d’un certificat est la plus haute distinction remise par les astronautes de la NASA.

Lors de la création du prix, la NASA a choisi Snoopy comme mascotte car il garde toujours sa bonne humeur, même dans les situations les plus dramatiques. Comme l’indique la NASA, Snoopy devait « honorer le succès des missions et faire office de "chien de garde" ». Cette récompense est exposée fièrement dans le Musée OMEGA de Bienne, en Suisse.

L’astronaute Thomas Stafford remet le Silver Snoopy Award à Hans Widmer, directeur technique d’OMEGA
Le Silver Snoopy Award reçu par OMEGA
Le Silver Snoopy Award
1972

7 décembre, Apollo 17

DERNIÈRE MISSION SUR LA LUNE

La mission Apollo 17, dirigée par le commandant Eugene Cernan, marque le dernier voyage de la NASA sur la Lune. Elle est le théâtre de plusieurs records, notamment celui du plus long vol lunaire habité. Là encore, l’emblématique montre OMEGA joue un rôle capital. Pendant que le commandant Cernan et le pilote de la mission passent plus de trois jours sur la Lune, un troisième membre d’équipage reste en orbite autour du satellite avec sa Speedmaster pour réaliser des expériences en lien avec la convection des flux thermiques. À son retour sur Terre, le capitaine du module de service (CSM) fait graver sa Speedmaster personnelle, qui l’a accompagné dans l’espace en plus de sa Speedmaster officielle, des mentions « FLOWN IN C.S.M. TO THE MOON », « APOLLO 17 » et de sa signature. Sur la carrure de la montre, il ajoute « HEAT FLOW EXPR » et « 6 – 19 DEC 1972 ».

Cette montre est l’une des rares Speedmaster personnelles à avoir été portées lors d’une mission Apollo.

La montre du capitaine du module Apollo 17
Eugene Cernan sur la Lune à côté du drapeau américain
Dernière mission sur la Lune
1974

25 février, certification

LA MONTRE-BRACELET LA PLUS PRÉCISE DE L’HISTOIRE

Après une décennie de développement, OMEGA lance le mouvement Megaquartz, un calibre de montre-bracelet certifié « chronomètre de marine ». Grâce à son écart journalier de moins de 0,002 seconde, elle reste la première et la seule montre-bracelet au monde à avoir reçu cette distinction.

Avant l’ère informatique, les chronomètres de marine étaient indispensables à la navigation en mer. Leurs mouvements encombrants étaient dus à leur précision extrême. Ils étaient soigneusement testés et certifiés car tout problème touchant le chronomètre pouvait mettre en péril le navire. Aujourd’hui, le chronomètre de marine OMEGA est exposé au Musée OMEGA de Bienne, en Suisse.

Montre OMEGA Constellation « certifiée chronomètre de marine »
1975

17 juillet

UNE POIGNÉE DE MAIN HISTORIQUE

En 1975, les capsules Apollo et Soyouz deviennent les premières navettes spatiales à se rencontrer et s’arrimer dans l’espace. Pour les États-Unis et l’URSS, c’est la possibilité d’un apaisement des tensions de la Guerre froide qui s’annonce. Au moment de se serrer la main, les commandants Stafford et Leonov portent chacun une Speedmaster OMEGA, tout comme le reste des deux équipages. La moitié des montres est réglée sur l’heure de Houston, l’autre sur celle de Baïkonour.

Peu après la mission, l’agence spatiale russe adopte elle aussi officiellement la Speedmaster, tout comme la NASA dix ans plus tôt. On aperçoit encore aujourd’hui régulièrement la Speedmaster au poignet des astronautes et des cosmonautes de la Station spatiale internationale.

Thomas P. Stafford et Alexeï A. Leonov se rencontrent à bord de leurs deux stations spatiales
Les Speedmaster des astronautes américains et russes
Thomas P. Stafford et Alexeï A. Leonov
1976

17 juillet – 1er août

SEPT SCORES PARFAITS

Les Jeux Olympiques de Montréal en 1976 marquent un tournant dans la vie d’une certaine jeune gymnaste roumaine. À seulement 14 ans, elle remporte trois médailles d’or olympiques et la note maximale de 10.0 sur sept épreuves. C’est la première fois que la note parfaite est attribuée dans l’histoire de la gymnastique féminine et les nouveaux panneaux d’affichage ne peuvent alors qu’indiquer un score de 1.00.

Affiche pour les Jeux Olympiques de 1976 à Montréal
Vue de la salle omnisports
1978

UN PEDIGREE MARITIME

Dans les années 1970, OMEGA bénéficie d’une solide réputation dans l’univers des montres de plongée. L’OMEGA Seamaster Professional 200 m est d’ailleurs l’un des fleurons de la décennie. Célèbre pour son boîtier en acier octogonal et son cadran noir lumineux, elle est choisie en 1978 comme montre officielle par le Service hydrographique et océanographique de la Marine française. Le SHOM est chargé de l’élaboration des cartes officielles pour les plongeurs et la montre OMEGA se révèle parfaitement apte à accompagner ce travail de précision exigeant. En hommage à sa contribution, elle est encore aujourd’hui surnommée OMEGA Seamaster Professional « SHOM ».

Montre de plongée OMEGA Seamaster Professional « SHOM »
1980

13 – 24 février

LAKE PLACID

Contre une équipe soviétique composée de vétérans du hockey sur glace, personne n’avait parié sur un groupe de jeunes étudiants américains. Mais à la fin du temps réglementaire, avec un score de 4 à 3, l’équipe des États-Unis met un terme à trente ans de domination russe : un véritable « miracle sur glace ».

Affiche pour les Jeux Olympiques de 1980 à Lake Placid
1981

4 novembre

PLONGÉE RECORD

Au large de l’île d’Elbe en Italie en 1981, Jacques Mayol, 54 ans, donne à l’apnée ses lettres de noblesse. Accompagné de sa montre OMEGA Seamaster, il atteint la profondeur record de 101 mètres sans assistance respiratoire.

Pendant la plongée, Mayol pousse son corps aux limites de l’endurance humaine. Sa fréquence cardiaque passe de 60 à seulement 27 battements par minute, soit moins d’un toutes les deux secondes. Deux ans plus tard, il bat son propre record en descendant à 105 mètres.

Montre de plongée OMEGA Seamaster
Jacques Mayol avec sa montre de plongée Seamaster
1983

LE SAUVEUR DE TOUTE UNE INDUSTRIE

En 1983, Nicolas G. Hayek se lance un défi : faire renaître une industrie horlogère suisse moribonde. Suite à la fusion entre ASUAG et SSIH, Hayek est nommé PDG et met en place une série de mesures visant à préserver l’héritage historique de l’horlogerie suisse.

En cinq ans, Hayek fait passer l’entreprise (rebaptisée SMH, puis Swatch Group) de société au futur incertain à horloger le plus rentable du monde. Aujourd’hui, l’industrie horlogère suisse continue de grandir grâce à son engagement et à sa vision.

Nicolas G. Hayek devient le CEO du Swatch Group
1984

28 juillet – 12 août

QUATRE MÉDAILLES POUR UN NOUVEAU RECORD

Lors des Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984, OMEGA présente plusieurs nouvelles technologies de chronométrage, dont des détecteurs de faux départ sensibles à la pression utilisés en natation et athlétisme. En remportant les épreuves du 100 m, du 200 m, du saut en longueur et du relais 4 x 100 m, un athlète américain exceptionnel rafle quatre médailles d’or et atteint son objectif : égaler le score de son héros, un record qui date des Jeux Olympiques controversés de Berlin de 1936.

La foule dans le stade olympique de Los Angeles en 1984
Affiche pour les Jeux Olympiques de 1984 à Los Angeles
1988

17 septembre – 2 octobre

LES PREMIERS JEUX OLYMPIQUES INFORMATISÉS

Avec ses 14 x 9 mètres, le panneau d’affichage en couleur OMEGA ouvre bel et bien une nouvelle ère dans le chronométrage. Entièrement informatisés, les Jeux Olympiques de Séoul ne manquent pas de suspense. En dos crawlé, une Italienne et une Australienne enregistrent exactement le même temps, non pas une, mais deux fois. Ce n’est que dans le troisième duel que la nageuse italienne s’impose avec seulement 0,13 seconde d’avance.

Affiche pour les Jeux Olympiques de 1988 à Séoul
Panneau d’affichage des scores à Séoul
1989

30 décembre, arrivée au pôle Sud

UNE PREMIÈRE POUR L’EXPLORATION ANTARCTIQUE

Le légendaire alpiniste italien Reinhold Messner réussit la première traversée de l’Antarctique à pied. En s’orientant à l’aide de sa Speedmaster OMEGA, il effectue 2 800 km en trois mois, un voyage de l’extrême par des températures atteignant les -40 °C et des vents de plus de 145 km/h.

Reinhold Messner au pôle Sud avec sa montre OMEGA
1993

1er juillet, lancement à Baïkonour

UNE ANNÉE DANS L’ESPACE

En 1993, une Speedmaster OMEGA passe un total de 365 jours à bord de la station spatiale russe Mir pour tester les effets d’une exposition prolongée à un environnement zéro gravité sur une montre. À la fin de son séjour, soit environ 5 840 révolutions autour de la Terre, la Speedmaster fonctionne toujours parfaitement, aussi précise que le jour de son départ.

La station spatiale russe Mir
L’OMEGA Speedmaster qui a passé un an dans l’espace
Les cosmonautes en apesanteur
1995

13 novembre, avant-première mondiale à New York

« GOLDENEYE » : LA PREMIÈRE SEAMASTER DE 007

En 1995, l’OMEGA Seamaster endosse un nouveau rôle lors de la sortie du film de la saga James Bond, « GoldenEye ». Pour cet espion au style impeccable et aux gadgets à toute épreuve, la Seamaster est un choix évident. Dans les décennies qui suivent, la Seamaster sert fidèlement 007 à chacune de ses aventures.

Affiche du film « GoldenEye »
Seamaster 300M QuartzSeamaster 300M Quartz
1995

UNE BEAUTÉ INTEMPORELLE

Choisi pour son sens de la mode et son style, le top model Cindy Crawford devient ambassadrice OMEGA en 1995. Elle incarne à la perfection bon nombre des valeurs de la Maison, comme la qualité, la fiabilité et le respect des traditions.

Dès la première année de sa carrière d’ambassadrice, Cindy Crawford participe non seulement à nos campagnes publicitaires, mais aussi à nos événements et à la conception de nos produits. En vingt ans, la relation entre OMEGA et le mannequin n’a fait que se renforcer. Cindy et OMEGA se sont récemment associés pour soutenir ORBIS International dans sa lutte contre la cécité au sein des communautés les plus isolées du monde.

Cindy Crawford, la nouvelle ambassadrice OMEGA
1997

9 décembre, avant-première mondiale à Londres

« DEMAIN NE MEURT JAMAIS »

Dans « Demain ne meurt jamais », James Bond déjoue le complot ourdi par un magnat de la presse déterminé à déclencher une guerre entre la Chine et le Royaume-Uni. Notre héros peut compter pour la première fois sur un chronomètre automatique Seamaster Diver 300M à cadran bleu. Cette superbe montre de plongée apparaît également dans le générique d’ouverture.

Affiche du film « Demain ne meurt jamais »
Seamaster 300M ChronometerSeamaster 300M Chronometer
1999

12 avril

UN ÉCHAPPEMENT RÉVOLUTIONNAIRE

Tournant dans l’histoire de l’horlogerie mécanique, OMEGA dévoile une innovation, la première dans le domaine de l’échappement en près de 250 ans : l’échappement Co-Axial. En minimisant les surfaces de contact, l’échappement Co-Axial réduit les frottements et nécessite moins de lubrification, ce qui le rend plus fiable que les mouvements traditionnels.

Développé par l’inventeur George Daniels (1926-2011), l’échappement Co-Axial représente à la fois un bond en avant dans l’univers de l’horlogerie et un symbole de l’engagement durable d’OMEGA envers l’esprit pionnier.

Montre De Ville avec échappement Co-Axial
George Daniels, inventeur de l’échappement Co-Axial
Échappement Co-Axial OMEGA
1999

8 novembre, avant-première mondiale à Los Angeles

« LE MONDE NE SUFFIT PAS »

Dans « Le Monde ne suffit pas », James Bond doit empêcher un ex-agent du KGB devenu terroriste de faire exploser une bombe nucléaire qui menace de détruire un pipeline vital. Dans le laboratoire de Q, la Seamaster Diver 300M de 007 est équipée d’une puissante lampe torche et d’un grappin miniature relié à un filin de « 15 » mètres qui peut supporter jusqu'à 362 kg, des options qu’OMEGA n’a malheureusement jamais proposées…

Affiche du film « Le Monde ne suffit pas »
Seamaster 300M ChronometerSeamaster 300M Chronometer
2000

5 décembre

PREMIÈRE BOUTIQUE

OMEGA ouvre sa première boutique en 2000 à Zurich sur Bahnhofstrasse. Pour la première fois, toute la collection OMEGA est proposée à la vente dans un seul et même endroit. Grâce à la popularité de ce concept, plus de 300 boutiques OMEGA ont depuis ouvert dans le monde et occupent les adresses les plus prestigieuses dans des villes comme Londres, Rome, Hong Kong et New York.

Nicolas G. Hayek assiste à l’ouverture de la première boutique OMEGA
Lhistoire dOmega