LA NAISSANCE DE L’HORLOGERIE ÉLECTRONIQUE

Lors des Jeux Olympiques de Londres de 1948, deux des innovations les plus importantes du chronométrage sportif – les cellules photoélectriques « Magic Eye » OMEGA et la caméra photo-finish à fente développée par la British Race Finish Recording Company – inaugurent l’ère du chronométrage électronique.

Les cellules photoélectriques enregistrent le moment exact du franchissement de la ligne d’arrivée, résolvant le problème des rubans traditionnels, imprécis car trop élastiques. La caméra photo-finish permet aux arbitres de s’assurer, sans l’ombre d’un doute, de l’ordre exact dans lequel les athlètes terminent une épreuve.

Au départ simples systèmes de contrôle, ces deux innovations prouvent leur utilité lors de l’épreuve du 100 mètres hommes. Deux coureurs terminent la course au coude à coude en 10,3 secondes. Ils sont finalement départagés par les juges après examen de l’image photo-finish. L’année suivante, OMEGA et la British Race Finish Recording Company unissent leurs forces pour combiner ces deux technologies et créer l’OMEGA Racend Timer.